jeudi 1 mars 2012

la metamorphose du cachalot


                              
       
Le CNED ayant constaté un léger relachement de la qualité de nos prestations auprès de nos jeunes étudiants, nous avons été sommés de réaliser un petit travail de recherche en littérature.
 Plusieurs jours à arpenter la Bibliothèque Nationale d'Auckland nous ont amenés à découvrir un parchemin du 18è siècle attribué à un certain Jean Du Geyser. Cet  auteur néo-zélandais a trouvé refuge en France après un changement de patronyme . Il avait, à l'époque, défrayé la chronique avec cette fable , jugée trop fantasque!
Essayons de le réhabiliter
 La métamorphose du cachalot
                           
          Le cachalot est un animal bien glouton,            


qui se bâfre d'algues et abuse de plancton.



L'un d'eux en vint à prendre cette cruelle décision,
d'arrêter tous les fruits de mer , et les poissons.
Ne manger que de l'air  ............,       oxygène à foison.
Voilà qu'il prend alors une bonne respiration..........


     


et descend lentement...... tout au fond ......    tout au fond.....
   

     


Les premiers jours sont longs, et la faim le tenaille ,
le pauvre cétacé  a d'énormes entrailles.
Puis mois après mois,  voilà qu'il  rétrécit,
la bouche, la tête, le ventre,    tout le corps a maigri.
Il peut enfin sortir , et quitter l'océan,
aller comme tout le monde faire ses courses à Auchan.




Personne ne le connaît, il séduit une pingouine,
et s'installe comme pêcheur, de bar et de sardines.
Mais la pêche est si bonne que notre bel imposteur
reprend de l'appétit,    et avec, des rondeurs.
Ne prenant soin de son corps, la moustache et les dents,
la fourrure et les poils poussent comme du chiendent.
Désormais démasqué, il se rase tout,  en vain,
sa veritable famille n'est pas chez les pingouins.
Il se trouve assez proche de l'espèce   otarie,




peut-être est-ce aujourd'hui que la chance lui sourit ?
Mais notre mammifère continue à enfler
tant il aime la plage, y manger , y bronzer
Le voilà qui se traîne sur le sable comme un sac,
lui qui voilà deux mois sautait dans toutes les flaques.




Il élabore du coup un programme d'athlète
pour perdre ses kilos,  sans toutefois perdre la tête.
Lentement, il tente - eh oui  à son allure de phoque!-
la terrible ascension du maudit glacier "Fox".


    


Et voilà qu'il rencontre, en changeant de piton
un guide et sa maman, chaussés de leurs crampons.




Leur narrant son histoire,  leur monte une émotion
l'envie de secourir cet animal sans nom.



 



Par un profond tunnel dans la glace bien dure,
ils expédient le phoque en un endroit plus sûr  .







Mais le lourdeau s'en va si loin dans le décor,
que ses amis du jour le chercheraient encore,
s'ils avaient lésiné ou compté leurs efforts.
En rivière , sur les mers , à la nage , en bateau,




 



 


   ils passent au peigne fin le moindre petit trou d'eau,



   






pour finir épuisés ,  la tête contre un hublot.









Au fond de l'océan, le mammifère a pu
reprendre en quelques jours une forme plus menue.









Et c'est par un haka    aujourd'hui qu'il salue







 au lac de Wanaka   ces quatre  chevelus









A +  
Vadrouilleselli




2 commentaires:

  1. Est-ce le climat que je suppose rugueux qui vous transforme en "poètes" du bout du monde?
    C'est sûr Monsieur Du Geyser vous a inspiré, Auchan vous a financé, et le CNED va vous féliciter.
    Vos quatre chevelus ont l'air les plus heureux du monde, et c'est tant mieux! Et le haka, ils le font avec le sourire...
    Continuez!
    Le vieux lapin de garenne.

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  2. Formidable aventure ;)!!
    Bizz à vous tous
    Noé Jules Marin et Bertrand

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